quel art martial est fait pour moi

Pratiquer un art martial : 3 conseils pour bien choisir

Actuellement, nous sommes confrontés à une société où les agressions deviennent de plus en plus fréquentes. Comme les forces de l’ordre ne peuvent pas être partout, pratiquer un art martial peut être un bon moyen de se défendre seul. Si vous parvenez à dégager un peu de temps libre dans votre emploi du temps pour pratiquer un art martial, entre le travail, la famille et vos sacs de randonnée, cet article vous est destiné. Devant la multitude d’écoles et de disciplines qui existe, il est utile de bien réfléchir afin de faire le bon choix.

Faire des recherches

art martial le plus efficace

Il y a encore une trentaine d’années, on découvrait les différents arts martiaux à travers des affiches, quelques livres ou encore les conseils des pratiquants ; ce qui donnait une vision encore un peu floue. De nos jours, on peut en savoir plus en regardant des vidéos sur YouTube ou d’autres sites Internet.

On peut voir les différents types de vêtements pour les arts martiaux, les accessoires nécessaires, les techniques utilisées ou encore des informations détaillées sur les fondateurs et les instructeurs des clubs. Il est alors plus facile de choisir celui qui nous plait le plus.

Si on aime le contact, on peut opter pour le Karaté ou le Tae Kwon Do qui sont orientés vers le style « pied-poing ». Si on est plutôt adepte du corps à corps et du combat au sol ; on peut orienter son choix vers le Judo ou le Jiu Jitsu brésilien. Pour ces 4 disciplines, il existe des compétitions pour les personnes qui le souhaitent.

Ceux qui souhaitent pratiquer des disciplines plus « soft » peuvent pratiquer l’Aïkido ou le Tai Chi qui sont axés sur la souplesse ainsi que l’utilisation de la force de l’adversaire contre lui. Pour ces 2 dernières disciplines, il n’y a aucune compétition.

Ces disciplines figurent les plus pratiquées en France ; mais il existe encore plein d’autres arts martiaux originaires des 4 coins du monde qui peuvent être intéressants. En cherchant bien, on tombera forcément sur celui qui correspond aux attentes, au gabarit et à d’autres critères spécifiques à chaque individu.

Faire attention aux publicités mensongères

Dans l’ère du marketing dans laquelle nous vivons, on peut vendre des salades à n’importe qui. Malheureusement, le domaine des arts martiaux ne fait pas exception à la règle.

Quand on veut s’inscrire dans un club, il faut faire attention à sa publicité. Il faut savoir qu’il faut des années de pratique pour prétendre avoir un niveau correct dans les vrais arts martiaux. Les instructeurs ou les maitres qui affirment que l’on peut maitriser plusieurs adversaires en juste une dizaine de cours ne sont que des charlatans.

Ceux qui s’inscrivent dans ces cours sont sûrs de perdre leur argent sans obtenir aucune notion martiale. Avec une tête bercée d’illusions, mais un mental et un physique plus que limités, ils courent à la catastrophe s’ils se font agresser.

Se préparer mentalement

les fondamentaux du karaté

Que la discipline soit dite « dure » ou souple, il faut être sûr d’une chose : les entraînements seront difficiles. La force physique sera plus développée dans certains arts ; mais cela ne signifie pas que les autres arts seront moins exigeants, bien au contraire. C’est tout simplement que leur haut niveau d’intensité sera axé sur d’autres aspects.

Comme on l’a vu plus haut, il n’existe pas d’art martial miracle qui assure l’efficacité d’une personne au bout de quelques séances. Pour être à un niveau correct, il est indispensable de s’entrainer assidument et sérieusement pendant de nombreuses années.

D’ailleurs, pour les maitres d’arts martiaux traditionnels, il n’y a pas de fin à la pratique. Le but est de rechercher la perfection que l’on n’atteindra pourtant sans doute jamais.

Avant de commencer un art martial, il faut donc se mettre en tête que le chemin sera à la fois long et difficile. Si l’on n’est pas prêt à suivre cette voie, on abandonnera très rapidement ; ce qui sera dommage en plus d’une perte d’argent pour la courte période de pratique.

Comme tous les débutants, on sera sûrement mauvais. Mais c’est la force mentale combinée à la persévérance qui permet de progresser.

 

A propos Aurélien